• Après 8 ans d'existence, DCL s'arrête. 

    D'une part, la conscience écologique a changé, et DCL n'a plus grand chose a apporter de plus sur ce plan que ce que proposent le reste des anticapitalistes voire même certains réformistes.

    D'autre part, DCL n'a jamais souhaité être un courant politique à part entière. Plutôt un influenceur. Cependant, la galaxie libertaire n'a quasiment pas témoigné d'engouement pour cette orientation, et c'est peu dire. Depuis 8 ans, elle ne s'est ni rassemblée, ni clarifiée sur un nombre de lacunes que DCL a pu pointer, quasiment du début à la fin. 

    Ces difficultés de se fédérer au sein de la galaxie anarchiste à été la source de profonds questionnements, de profondes réorientations, que ce soit sur le plan théorique, programmatique,  stratégique. Ces questionnements ont débouché sur remise en question de l'anarchisme lui-même, des points de blocage qu'il comporte, et de sa pertinence comme corpus révolutionnaire.

    Si la décroissance (entendre par là la réduction de la production et de l'empreinte écologique) et le communisme libertaire (une société débarrassée de la propriété privée des moyens de production, de l'échange marchand, régie par le principe "à chacun.e selon ses besoins", fondamentalement démocratique et débarrassée de l'Etat), restent des objectifs à atteindre, ces derniers ne le seront ni par une stratégique fondamentalement anarchiste, ni nécessairement au sein d'organisations anarchistes. Les aspirations écologistes, communistes, démocratiques et autogestionnaires, sont de plus en plus diffuses au sein du mouvement social. Les idées ne sont plus enfermées dans de petites organisations délimitées. Elles font leur chemins, se traduisent en pratiques, en solidarités et convergences possibles. Le combat doit donc se poursuivre au contact du plus grand nombre, au sein de mouvements et d'organisations plus vastes, où vivent la diversité et ses contradictions, afin de gagner de mouvement d'ampleur à une perspective fondamentalement anticapitaliste et révolutionnaire. 

    DCL se met donc en sommeil, mais restera une boussole face aux moins-disances ayant cours dans l'écologie, le socialisme, la démocratie au sein de la gauche.

    Merci à toutes celles et ceux qui ont lu les publications de ce site durant ces 8 années et à très bientôt dans les luttes !

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  • Propos de Floran Palinowski,

    auteur de Pour une Décroissance Communiste Libertaire

    et du site « Décroissance Communiste Libertaire ».

     

    Le texte qui suit se propose d'être une synthèse des évolutions de ma réflexion concernant la Décroissance Communiste Libertaire. Il aborde les constantes et les variations de cette réflexion entre ce qu'elle fut en 2014 et ce qu'elle est aujourd'hui, en 2021.

     

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  • Les convergences entre décroissance et démocratie libertaire ont été traitées depuis de nombreuses années. Mais, à cette synthèse, il manque encore une analyse systémique de l’économie marchande-capitaliste, des causes de la crise et des conditions de l’émancipation. C’est pourtant à partir de l’analyse des interactions entre écologique et économie qu’il sera possible de déduire les bases d’une société libre, biologiquement soutenable, et capable de satisfaire les besoins tant individuels que collectifs.

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  • Afficher l'image d'origineLe livre est une série d’échange de points de vue entre Serge Latouche et Anselm Jappe, à l’occasion de plusieurs conférences organisées entre 2011 et 2015.

    Serge Latouche n’est plus à présenter. Economiste de formation, et auteur de nombreux travaux, il est l’un des principaux théoriciens de la décroissance.
    Anselm Jappe est philosophe et membre du courant critique de la valeur (Wertkritik), courant connu à travers les revues Krisis, Exit !, Sortir de l’économie, et des ouvrages comme Manifeste contre le travail et La Grande dévalorisation. Ce courant se propose de procéder à une relecture de Marx, mettant davantage en avant sa critique radicale du capitalisme, de sa dynamique de crise et du fétichisme de ses catégories fondamentales (économie, valeur, marchandise, travail, argent, Etat).

    Globalement, comme l’indique son titre (Pour en finir avec l’économie), il y a un consensus dans tout l'ouvrage sur la dimension spécifiquement historique de l’apparition de l’économie et du capitalisme, contre les tentatives de les faire apparaître comme transhistoriques et éternelles, ainsi que sur la nécessité de sortir de l'idéologie de la croissance et des catégories fondamentales de l'économie tel qu’on la connait. Il y a également consensus global en ce qui concerne l’insoutenabilité des modes de production contemporains et la nécessité de les transformer radicalement.

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  • A l’occasion de la Cop 21, les politiques et les industriels s’enthousiasment sur les possibilités de relance économique et de création d’emploi ouverte par le problème climatique. Si l’inconséquence écologique des mesures des gouvernements et plus largement du développement durable, tel qu’il est appliqué dans les sociétés capitalistes, tend à être admise par les mouvements sociaux, ces politiques de développement durable n'ont pour but évident que de permettre l’obtention de quelques points de croissance et la diminution de quelques point du taux de chômage afin d’appâter les électeurs. On ne parle donc que très peu de l’inconséquence des mesures de relance économique par l’ouverture de marchés climat et écolos. La croissance verte est-elle économiquement possible ? Beaucoup de choses permettent d’en douter. Pourrait-elle s’inscrire dans le long terme ? Probablement pas.

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